Nos engagements environnementaux

1. La matière première

Parce que la production des matières premières représente environ 15% de la contribution de l'industrie du textile au réchauffement climatique :

Nous n'utilisons pas de matières neuves pour la fabrication de nos petits gilets. Nous ne travaillons qu’avec des « déchets » et de la matière obsolète (à l'exception de certaines de nos étiquettes). Nous travaillons avec nos partenaires pour optimiser la production afin de récupérer un maximum de chutes utilisables. 

2. La confection

Parce que la phase de production représente environ 35% de la contribution de l'industrie textile au réchauffement climatique :

Nous nous attachons à produire plus propre. Notre atelier nous permet d’assurer près de 50% d’énergie solaire dans la fabrication de nos produits (objectif à 90% dès 2023). Nous limitons également notre impact écologique par la prise en compte d’autres éléments: épuration des eaux usagées, recyclage des déchets, etc. 

3. La reforestation

Parce qu'une mangrove replantée capture près d'1,5 tonnes de CO2 au cours de sa vie :

Azala, avec son partenaire Bondy, s’est engagé à replanter un arbre pour chaque gilet vendu. Cet arbre sert deux objectifs environnementaux : permettre de limiter la déforestation et la disparition d’espèces à Madagascar et sensibiliser les communautés locales à la protection de la nature. 

Chaque gilet Azala dispose d'un QR Code permettant de suivre l'évolution de l'arbre qui lui est associé.

4. Notre étude d'impact environnemental

Nous avons pris la mesure de l’impact environnemental de nos gilets avec la société Deceo. Il était en effet important pour nous de retranscrire de manière chiffrée les engagements qui sont au cœur de notre démarche. L’adage « tout ce qui se mesure s’améliore » nous est familier. Combien de kg eq CO2 nos gilets upcyclés émettent-ils lors des différentes étapes de leur cycle de vie ? De combien sont-ils plus vertueux qu’un gilet identique non-upcylé ?

Parce que nous réutilisons des chutes de tissu, les phases de production de matière première, filature, et tissage ont pu être négligées. Bon point pour nous dans la mesure où créer de la matière représente souvent plus du tiers de l’impact. Selon que le gilet était teint ou non, cette dernière phase, l’ennoblissement, particulièrement responsable de la pollution des eaux, a pu elle-aussi être occultée.

Nous avons donc commencé à prendre en compte l’impact environnemental à la phase de confection à Madagascar. Ce qui nous a été favorable : notre très faible taux de pertes et l’électricité venant à 50% de nos panneaux solaires.

L’étape suivante, le transport, nous a en revanche porté préjudice : c’est en avion que nos gilets sont envoyés en Europe. Il représente à lui seul 80% de l’impact. Le cargo serait nettement moins émissif en CO2.

Quant à l’utilisation par le consommateur et à la fin de vie, ces étapes ne sont plus à notre main et nous nous sommes basés sur des hypothèses : 5 cycles de lavage et une fin de vie répartie entre 40% d’incinération, 40% d’enfouissement et 20% de recyclage.

Quoi qu’il en soit, nos pièces ressortent avec d’excellents scores : entre 2 et 3 kg eq. CO2 pour nos gilets bébé et enfant soit un gain de 66% par rapport à un gilet non-upcyclé.

Les teindre entraîne 20% d’impact CO2 en plus et plus du double en g. eq. Phosphates pour l’eutrophisation des eaux.

Retrouvez tous les détails de ces mesures sur nos fiches articles.

Cette étude a pu être réalisée grâce à une aide de l’ADEME.

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